mercredi 1 mai 2013

Bolivar Gold Medal

Fi des bimbos modernes aux pare-chocs siliconés, je m'en vais vous conter mon flirt avec ce lonsdale désuet, au charme antique et discret.

L'habillage un brin tape à l'oeil pourrait laisser penser que l'on a affaire à une prostituée échappée de quelque orgie gomorrhéenne. Il n'en est rien, nous sommes ici en présence d'une vitole raffinée et complexe, plutôt grande dame Victorienne que catin de Babylone.

Passé le lent effeuillage, un corps fin se découvre, à la cape délicate et bien tendue. Telle la peau lisse sur la fesse d'une danseuse, l'envie irresistible d'y poser les lèvres ne tarde pas à m'envahir et j'embrasse fébrilement le seyant fessier tout en apprêtant la flamme gardée cachée jusqu'alors.

Premiers baisers furtifs et légers, la dame garde ses distances et laisse monter le désir sans précipitation. Seules quelques effluves de truffe miellée se laissent deviner tandis que l'on glisse au long du cou de la belle.

Le corsage s'ouvre, dévoilant tout un panel de douceurs, comme les rayons du soleil entrant par surprise à la faveur d'une éclaircie. L'air ambiant s'échauffe et se charge d'odeurs chocolatées, le parfum s'épice, laissant entrevoir un final torride.

Puis la dame finit de livrer entièrement, totalement et sans conditions une déferlante d'animalité chaude et transpirante. Rythme soutenu, orgasme interminable, feu sensuel offert au seul amateur l'ayant caressée avec passion et tact, la belle sait récompenser l'explorateur galant à hauteur de la patience déployée.